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Les Limites à la croissance : (dans un monde fini)

En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et deven [ . . . ]

En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques d’une croissance exponentielle dans un monde fini. En 2004, quand les auteurs reprennent leur analyse et l’enrichissent de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. En 2012, à l’occasion de la traduction française de cette dernière version, Dennis Meadows déclare : « Il y aura plus de changements – sociaux, économiques et politiques – dans les vingt ans à venir que durant le siècle passé. » En 2022, que nous reste-t-il à envisager ?

L'enfer numérique : Voyage au bout d'un like

Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l’environnement ? Quel est le bilan carbone du numériqu [ . . . ]

Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l’environnement ? Quel est le bilan carbone du numérique ? Autant de questions que les utilisateurs d’outils connectés en tout genre ne se posent pas. Et pourtant, la légèreté du net pourrait bien s’avérer insoutenable. Trois ans après sa formidable enquête sur les dessous des énergies vertes, "La guerre des métaux rares" (plus de 70.000 exemplaires toutes éditions confondues, traduit en plus de 10 langues), Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel.

Le bug humain : Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher

Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son en [ . . . ]

Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son environnement, à se reproduire et à dominer. Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Ainsi, nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyperconsommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus.

La Théorie du donut : L'économie de demain en 7 principes

La façon dont nous pensons et enseignons l'économie depuis le XIXe siècle est périmée! Revisitant les principaux concepts de l'économie en y introduisant les dimensions s [ . . . ]

La façon dont nous pensons et enseignons l'économie depuis le XIXe siècle est périmée! Revisitant les principaux concepts de l'économie en y introduisant les dimensions sociale et environnementale, Kate Raworth nous propose une nouvelle vision de l'économie, plus juste et plus durable, qui doit permettre de relever les défis du XXIe siècle. Crises financières à répétition, inégalités extrêmes de revenus et d'accès aux ressources, exploitation destructrice de l'environnement... tout le monde peut se rendre compte par lui-même que notre système économique dysfonctionne. Kate Raworth propose de revisiter les principaux concepts et principes sur lesquels est fondée la science économique, en introduisant, outre les concepts classiques de croissance, de marché, d'agents économiques, le facteur humain et la préoccupation environnementale au coeur de la réflexion. Consciente de la force des schémas et des images, elle s'attaque à sept schémas-clés de l'économie pour montrer à quel points ils sont galvaudés et méritent d'être remplacés. Pour en venir au donut du titre : l'auteur propose de remplacer l'objectif économique général de croissance du PIB, par un objectif de stabilisation de l'activité économique entre deux "frontières" : la frontière des besoins humains de base comme "plancher", et la frontière de la préservation de l'environnement comme "plafond". C'est la représentation de ce plancher et de ce plafond, sous forme de cercles, qui donne l'image du donut dans lequel l'activité économique doit s'inscrire. Outre la croissance du PIB, le livre démonte ainsi plusieurs mythes économiques comme la "main invisible du marché", le sujet économique rationnel, l'équilibre de loffre et de la demande... Une lecture rafraichissante, qui propose une vision renouvelée, accessible et optimiste de la pensée économique.

Ralentir ou périr : L'économie de la décroissance

Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine le [ . . . ]

Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer. Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique. Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation. C’est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance. Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.

L'entreprise de demain

Nous vivons un changement de logique économique dont les crises et turbulences actuelles ne sont que les manifestations apparentes. Ce changement peut être compris en con [ . . . ]

Nous vivons un changement de logique économique dont les crises et turbulences actuelles ne sont que les manifestations apparentes. Ce changement peut être compris en constatant que de telles bifurcations se répètent tous les 550 ans environ. La logique de l'économie marchande que nous avons héritée de la Renaissance se heurte à cinq ruptures majeures : écologique, technologique, organisationnelle, économique et philosophique. La nouvelle logique économique émergente devra répondre à ces ruptures irréversibles. Cinq concepts clés apparaissent ainsi qui forgeront les fondements de l'économie et du management des entreprises de demain.

La Guerre de l'information : Les États à la conquête de nos esprits

Une guerre à laquelle nous n’étions pas préparés se déroule sous nos yeux, pour l’essentiel sans que nous en soyons conscients, et constitue pour nos démocraties une mena [ . . . ]

Une guerre à laquelle nous n’étions pas préparés se déroule sous nos yeux, pour l’essentiel sans que nous en soyons conscients, et constitue pour nos démocraties une menace mortelle. Depuis la fin de la guerre froide et l’essor d’Internet et de médias planétaires, la militarisation de l’information par les États bouleverse l’ordre géopolitique. La guerre de l’information, qui oppose les États autoritaires aux régimes démocratiques, démultiplie les champs de bataille et fait de chaque citoyen un potentiel soldat. Plus que jamais, la puissance des États –qu’il s’agisse de leur hard power, leur soft power ou leur sharp power– dépend de leur capacité à mettre leurs moyens de communication au service de leur influence, en recourant à la cyberguerre, à la désinformation ou à l’instrumentalisation de théories du complot. À l’ère de l’intelligence artificielle et de la guerre cognitive, les médias sociaux sont le théâtre d’une « guerre du Net » sans merci, sans fin, dont nos esprits sont l’enjeu. Dans cet ouvrage, David Colon, spécialiste de l’histoire de la propagande et de la manipulation de masse, décrit les mécanismes de cette guerre longtemps restée secrète en dévoilant les stratégies de ses commanditaires et en décrivant les tactiques et le parcours de ses acteurs, qu’ils soient agents secrets, diplomates, journalistes ou hackers.

Les ingénieurs du chaos

« Le carnaval, disait Goethe en parcourant les rues de Rome, est une fête que le peuple se donne à lui-même. » Un peu partout, en Europe et ailleurs, la montée des populi [ . . . ]

« Le carnaval, disait Goethe en parcourant les rues de Rome, est une fête que le peuple se donne à lui-même. » Un peu partout, en Europe et ailleurs, la montée des populismes se présente sous la forme d'une danse effrénée qui renverse toutes les règles établies et les transforme en leur contraire. Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les fake news, qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser. Dans le monde de Donald Trump, de Boris Johnson et de Matteo Salvini, chaque jour porte sa gaffe, sa polémique, son coup d'éclat. Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de dizaines de spin-doctors, d'idéologues et, de plus en plus souvent, de scientifiques et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir. Ce sont ces ingénieurs du chaos, dont Giuliano da Empoli brosse le portrait. Du récit incroyable de la petite entreprise de web-marketing devenue le premier parti italien, en passant par les physiciens qui ont assuré la victoire du Brexit et par les communicants qui ont changé le visage de l'Europe de l'Est, jusqu'aux théoriciens de la droite américaine qui ont propulsé Donald Trump à la Maison Blanche, cette enquête passionnante et inédite dévoile les coulisses du mouvement populiste global. Il en résulte une galerie de personnages hauts en couleur, presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.

Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous

Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas de [ . . . ]

Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l'importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces. En partant pister les animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des savoirs. Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.

Géopolitique du numérique : l'impérialisme à pas de géants

Il y a à peine une trentaine d’années, les technologies numériques étaient absentes de nos vies. D’abord initiées par les investissements des États, nous avons vu naître [ . . . ]

Il y a à peine une trentaine d’années, les technologies numériques étaient absentes de nos vies. D’abord initiées par les investissements des États, nous avons vu naître des Géants - Gafam et autres Big Tech moins connues - et avec eux des rapports de dépendance inquiétants. Producteurs de technologies stratégiques, ils sont aujourd’hui propriétaires de gigantesques infrastructures sur lesquelles reposent notre activité numérique, parmi lesquels les réseaux de câbles sous-marins représentés sur la couverture du livre. Rendant dépendants des pans entiers de l’industrie, les administrations étatiques et les individus, ils forment des oligopoles disposant d’un pouvoir d’influence colossal qui transforment la géopolitique du numérique. Dans cet ouvrage, Ophélie Coelho montre notamment que ces Big Tech utilisent aujourd’hui des stratégies d’expansion territoriale comparables à celles des grands Empires pour étendre leur domination sur l’Europe et l’Afrique. En croissance permanente, ils constituent des défis nouveaux, comparables à ceux des précédentes révolutions industrielles, en matière de réglementation, de pouvoir et d’impact environnemental . Si l’autrice analyse les enjeux et les dangers de cette dépendance moderne, elle propose des solutions pour sortir de cette emprise, en tant qu’individus et en tant que société. Ce livre de référence en géopolitique du numérique offre à la fois une analyse aussi pointue qu’accessible, et des pistes pour se libérer de cet impérialisme insidieux. Car enfin, cette situation de dépendance n’est pas aussi inéluctable qu’on veut bien le croire, et la souveraineté numérique ne se limite pas in fine à la liberté de choisir qui sont nos maîtres.

La guerre des métaux rares : La face cachée de la transition énergétique et numérique

Transition énergétique, révolution numérique, mutation écologique… Politiques, médias, industriels nous promettent en chœur un nouveau monde enfin affranchi du pétrole, d [ . . . ]

Transition énergétique, révolution numérique, mutation écologique… Politiques, médias, industriels nous promettent en chœur un nouveau monde enfin affranchi du pétrole, des pollutions, des pénuries et des tensions militaires. Cet ouvrage, fruit de six années d’enquête dans une douzaine de pays, nous montre qu’il n’en est rien !

Réparer le futur : Du numérique à l'écologie

On compte plus de 14 milliards de smartphones dans le monde ? ; 21 milliards d'objets connectés nous assistent au quotidien ? ; 7 milliards de requêtes Google sont effect [ . . . ]

On compte plus de 14 milliards de smartphones dans le monde ? ; 21 milliards d'objets connectés nous assistent au quotidien ? ; 7 milliards de requêtes Google sont effectuées chaque jour, soit 80 000 par seconde, et un milliard d'heures de vidéos sont visionnées. Ces chiffres vous donnent le tournis ?? Ils masquent surtout trois types de pollutions numériques : environnementale, mais aussi intellectuelle et sociétale, ou comment le numérique désincarné affecte au quotidien la planète, nos capacités cognitives et certaines fondations de notre société, comme le vivre-ensemble. Des mines boliviennes aux data centers des fjords norvégiens, en passant par les décharges ghanéennes, Inès Leonarduzzi, spécialiste en développement durable et en stratégie numérique, retrace son parcours en faveur de l' "? écologie numérique ? " , l'étude des interrelations entre l'homme, l'environnement et la machine. L'enjeu : ne pas décrier le numérique - cet outil fabuleux -, mais en initier le futur. Acquérir non pas un "? pouvoir ? " , mais un "? savoir d'achat ? " , diminuer l'empreinte carbone laissée par nos appareils, instruire nos enfants déjà accros aux écrans, apprendre à déconnecter, bien vivre avec les réseaux sociaux ou encore suivre l'itinéraire de nos données pour un jour en tirer bénéfice sont autant de gestes à notre échelle. Avec ce livre, fruit de quatre années d'actions à travers le monde, Inès Leonarduzzi réconcilie nos usages de la technologie et notre sensibilité citoyenne, pour nous faire entrer avec enthousiasme dans l'ère du numérique résilient.

Géopolitique des données numériques : Pouvoir et conflits à l'heure du Big Data

Au cours des deux dernières décennies, la production de ­données numériques a connu une croissance sans précédent, transformant les relations entre états, mais aussi entr [ . . . ]

Au cours des deux dernières décennies, la production de ­données numériques a connu une croissance sans précédent, transformant les relations entre états, mais aussi entreprises privées (GAFAM) et autres acteurs (hackers, cybercriminels, etc.). Ces dynamiques conduisent à s’interroger sur les nouvelles formes de rivalités territoriales dans ce contexte ouvert et réticulaire où la localisation physique des données peut ne pas correspondre à leur localisation logique ou juridique. Or, le traitement de ces masses de données disparates nécessite ­aujourd’hui l’utilisation de nouveaux outils (Big Data, intelligence ­artificielle) qui sont devenus des instruments de pouvoir sur la scène internationale. Et dont l’usage impacte plus généralement les modes de gouvernement politique de nos sociétés. Dans cet ouvrage dense et très complet, Amaël Cattaruzza montre comment les données numériques ont doublement modifié la géopolitique. D’une part en redéfinissant les notions de frontière et de puissance entre états et acteurs non étatiques, et de l’autre en refaçonnant son propre champ d’étude.

Contre-atlas de l’intelligence artificielle

L’IA est une industrie vorace en ressources naturelles, logistiques et humaines. Elle n’a en fait pas grand-chose d’« artificiel ». Et dès lors qu’elle perpétue toutes so [ . . . ]

L’IA est une industrie vorace en ressources naturelles, logistiques et humaines. Elle n’a en fait pas grand-chose d’« artificiel ». Et dès lors qu’elle perpétue toutes sortes de biais idéologiques et discriminatoires, on peut se demander si elle est vraiment « intelligente ». Développée et conçue sans contrôle ni évaluation, sans critères de justice ni d’éthique, l’IA renforce la toute-puissance des géants de la tech et des institutions qui l’adoptent. Elle est le reflet du pouvoir. À travers six enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l’IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques.

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