Cette page a pour objectif de fournir un espace complémentaire d'analyse, de réflexion et de compréhension des enjeux actuels et futurs liés au numérique, ainsi que des questions qu'il soulève, afin de permettre une meilleure appréhension de son rôle dans notre société.
Aujourd'hui tout va extrêmement vite, il y a quasiment une nouvelle innovation chaque jour. Mais toutes ces innovations pour aller où ? Et sinon je reprenions du temps, non plus pour innover, mais pour ce questionner ?
Quelle signification profonde les entreprises donnent-elles vraiment à leur existence ? Alors que le Branding se limite souvent à séduire, comment une marque peut-elle retrouver ses racines et construire une identité en phase avec des valeurs authentiques et durables ? Le Brand Rooting, loin des codes marketing traditionnels, invite les entreprises à redéfinir leur rôle au-delà du profit, à s'ancrer dans une mission qui résonne avec les enjeux de demain. En quoi cette approche peut-elle transformer notre perception du design de marque et poser les bases d’une connexion plus sincère entre l’entreprise et la société ? On vous partage ici notre vision et nos réponses sur ce que signifie réellement construire une marque légitime et engagée.
Le numérique Plus-Juste n'est pas un synonyme du numérique responsable, mais bien un nouveau terme pour une nouvelle approche. Même si ces 2 approches se ressemblent et partagent beaucoup de points communs, le numérique Plus-Juste se distingue sur plusieurs points importants, qui selon nous, nécessitaient donc d'utiliser un nouveau terme pour éviter de les confondre.
Cela fait maintenant plusieurs années que l'écologie est au cœur de l'actualité, le constat est sans équivoque, il faut changer. Mais changer quoi et pour quoi ? Cette question peut paraître triviale, et pourtant, personne n'est exactement d'accord sur le chemin à prendre. Je suis sûrs que même dans votre entourage, vous n'êtes pas tous d'accord à ce sujet. Certains pensent qu'il suffit de changer de sources d'énergies, d'autres pensent que c'est tout le système qui est à revoir. Nous entendons même la théorie de l'extinction de l'humanité. Chacun a sa vision des choses.
Face aux signaux alarmants de la crise environnementale globale – changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation des sols, pollution généralisée, ten [ . . . ]
Face aux signaux alarmants de la crise environnementale globale – changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation des sols, pollution généralisée, tensions sur l’énergie et les matières premières –, nous fondons nos espoirs sur les technologies « vertes » et le numérique. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies nous conduisent pourtant, à terme, dans l’impasse. Ce livre démonte les mirages des innovations high tech, et propose de questionner la course en avant technologique en développant les low tech, les « basses technologies », plus sobres et plus résilientes. Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais d’explorer les voies possibles vers un système économique et industriel compatible avec les limites planétaires.
Intelligence artificielle, réseaux sociaux, implants cérébraux, satellites, métavers… Le choc technologique sera l’un des enjeux clés du xxie siècle et les géants américa [ . . . ]
Intelligence artificielle, réseaux sociaux, implants cérébraux, satellites, métavers… Le choc technologique sera l’un des enjeux clés du xxie siècle et les géants américains, les « BigTech », sont à l’avant-garde. Entités hybrides, ils remodèlent la morphologie des États, redéfinissent les jeux de pouvoir et de puissance entre nations, interviennent dans la guerre, tracent les nouvelles frontières de la souveraineté. S’ils sont au cœur de la fabrique de la puissance étatsunienne face à la Chine, ils sont également des agents perturbateurs de la démocratie. De ces liens ambivalents entre BigTech et « BigState » est né un nouveau Léviathan à deux têtes, animé par un désir de puissance hors limites. Mais qui gouverne ces nouveaux acteurs privés de la prolifération technologique ? A cette vertigineuse question, nous n’avons d’autre choix que d’opposer l’innovation politique ! S’attaquant à tous les faux débats qui nous font manquer l’essentiel, Asma Mhalla ose ainsi une thèse forte et perturbante : les technologies de l’hypervitesse, à la fois civiles et militaires, font de chacun d’entre nous, qu’on le veuille ou non, des soldats. Nos cerveaux sont devenus l’ultime champ de bataille. Il est urgent de le penser car ce n’est rien de moins que le nouvel ordre mondial qui est en jeu, mais aussi la démocratie.
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et deven [ . . . ]
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques d’une croissance exponentielle dans un monde fini. En 2004, quand les auteurs reprennent leur analyse et l’enrichissent de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. En 2012, à l’occasion de la traduction française de cette dernière version, Dennis Meadows déclare : « Il y aura plus de changements – sociaux, économiques et politiques – dans les vingt ans à venir que durant le siècle passé. » En 2022, que nous reste-t-il à envisager ?